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  • Josette Levot

Atelier Bodin

TEXTE n°2


Il y a un temps où ce n’est plus le jour et ce n’est pas encore la nuit. La dernière lumière s’en va, elle a fini son travail.

Elle glisse du ciel sur les arbres puis des arbres sur la terre.Quand elle touche la terre, elle est toute noire et froide. C’est l’heure du noireclaire, l’enchantement simple, des ruines

du ciel.

Mais où va la lumière du monde ?

Qui est le maître des carnets du soleil ?

Où est la grande bibliothèque des nuages ?

Encore un dernier éclat du solitaire ; un oiseau ombre de neige, ultime vision, la merveille et l’obscur ; l’amère pensée de ce que disait l’homme qui n’aimait pas les oiseaux.

Je crois être la seule à voir cette chose dans le ciel. Personne ici ne pense à lever la tête.


TEXTE N°3

J’ai commencé dans le début de l’après-midi. Pardonnez la misère de cette confidence. Je n’avais alors rien de mieux faire, attendant, les intestins encombrés des ripailles passées.

Dans la grande vie, tous les infimes moment ont leur importance.

A qui voulait l’entendre, j’expliquai mon problème ! Sur ce que je nommai « le très bas ».

Je n’espérai aller que le huitième jour de la semaine !

Tout le monde est occupé, j’allais avoir tout mon temps.

Dans la grâce de la solitude.

Plein d’espoir, j’entamais une prière silencieuse. J’avais aussi, prévoyant, un livre inutile.

J’oscillais, pour aider le transit d’avant en arrière, envoûté, bercé par un bruit de balançoire.

L’épuisement s’immisçait en moi tous mes muscles alternaient entre efforts intenses et relâchement. Enfin, un bruit de balançoire suivi, enchantement simple d’un bruit de pierre tombant dans l’eau. !




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