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jour 4 - Confiné, con fini
Dernière mise à jour : 24 mars 2020
de Dominique M
S’il existe bien une définition du mot « confiné » il n’en existe pas pour l’expression « con fini ». Et pourtant qui peut se targuer de n’en avoir jamais rencontré (voire même l’avoir été parfois) ? Si par malheur on en croisait un on se disait « il faudrait l'enfermer ». Réjouissons-nous c’est fait. Tous confinés et nous avec.
Oui mais voilà, même confinés les cons finis continuent à sévir, sur les réseaux sociaux, dans les médias, dans la rue, cinq minutes leur suffisent, à la ville et à la campagne. Leurs particularités : on ne les arrête jamais ! Ils trouvent toujours quelque chose à dire, à faire. Pour ne pas flatter leur ego, mieux vaut ne pas énumérer leurs derniers exploits, ils sont faciles à reconnaître.
Par principe le confiné est protégé de toute contamination, et bien non ! Le con fini transmet ses miasmes par les voies médiatiques et la maladie peut s’installer insidieusement. Un seul principe de précaution s’impose, restreignez vos accès aux médias et choisissez vos lectures. Contentez-vous d’un journal télévisé quotidien ; fuyez les ABC news, Z. TV, b télé et autres diffuseurs H24 ; pour la presse LA-BAS Paris, et VOILA sont à proscrire impérativement. Au début j’en conviens c’est difficile, on se sent coupé du monde.
Sachez aussi que le lavage des mains ne suffit pas, et ne tentez surtout pas le lavage de cerveau, procédé largement utilisé par le con fini.
Alors un dernier conseil, évadez-vous par la pensée, regardez le ciel pur, ou plus aucun avion ne circule, tricotez, peignez, écrivez, dessinez, mesdames c’est aussi l’époque du grand ménage de printemps…
Michel Audiard avait raison quand il faisait cette recommandation : « Surtout ne répondez pas aux cons, ça les instruirait. »