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  • Monique L

L'arbre nu

Maintenant

Manipuler

Adresse

Impulsive

Nature

Tentatrice

Entretenir

Nouvelle

Amitié

Naissance

Tardive


En faire une phrase :

Il est temps de manipuler avec adresse l’impulsive nature tentatrice, d’entretenir de nouvelles amitiés à la naissance tardive.

Ecrire un texte avec 25 adverbes à partir de cette phrase ou d’une photo ou les 2.


L’arbre est nu, juste habillé de ses branches. Sous un soleil à l’aplomb, il projette au sol son image d’ombres entrelacées. Il est environ midi. Habituellement, il se fait un point d’honneur de protéger de sa parure les occupants du banc placé précisément tout près de son tronc. Aujourd’hui, deux hommes ont aimé ce lieu, s’y sont croisés et installés. Apparemment, ils tolèrent l’ensoleillement qui ne doit pas être très fort puisqu’ils semblent être confortablement assis depuis longtemps. Peut-être sont-ils trop occupés par une conversation vraisemblablement passionnante pour se laisser distraire par quelques rayons dont la présence leur est par ailleurs familière. Le temps de faire connaissance. Ils se sont rencontrés par hasard, se sont reconnus naturellement, au-delà de leur tenue quasiment identique qui les font frères. Mais déjà ils sont, comme de vieux amis, absorbés dans leurs échanges oubliant presque totalement l’heure. Pourtant l’afflux d’un certain nombre d’habitants en direction des bars est pour l’Estaque un signal qu’on ne peut absolument pas ignorer, celui du pastis, des serrements de mains et accolades. Pour les deux compères, étonnamment ce jour-là, ils semblent sourds à l’ambiance humaine, seuls les goélands se manifestent obstinément et les obligent à hausser le ton. Ils ont tant à se raconter.

S’ils pouvaient manipuler avec adresse cette nature impulsive et tentatrice, ils pourraient entretenir leur nouvelle amitié à la naissance tardive, sont seuls au monde, à en oublier les alentours.


L’arbre est nu, habillé de ses seules branches. Sous un soleil à l’aplomb, il projette au sol son image d’ombres entrelacées. Il est midi. A la belle saison, il se fait un point d’honneur de protéger de sa parure les occupants du banc placé à son pied. Deux hommes ont aimé ce lieu, s’y sont croisés et installés. Ils semblent tolérer l’ensoleillement qui ne doit pas être fort puisqu’ils sont assis là depuis plusieurs heures. Ils sont pris dans une conversation trop passionnante pour se laisser distraire par quelques rayons dont la présence leur est familière. Le temps de faire connaissance. Ils se sont rencontrés par hasard, se sont reconnus, au-delà de leur tenue identique qui les font frères. Mais déjà ils sont, comme de vieux amis, absorbés dans leurs échanges oubliant l’heure. Pourtant l’afflux d’un certain nombre d’habitants en direction des bars est pour l’Estaque un signal qu’on ne peut pas ignorer, celui du pastis, des serrements de mains et accolades. Pour les deux compères, ce jour-là, ils semblent sourds à l’ambiance humaine, seuls les goélands se manifestent et les obligent à hausser le ton. Ils ont tant à se raconter.



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