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Son paradis
de Josette
Il l’avait enfin trouvé son paradis De merveilleux fruits Tout était parfait Maintenant il reposait Le ressac le berçait La vanille enivrait Il avait choisi pour ultime paysage De s’endormir dans la tiédeur de la plage Le sable au creux des mains, le sel sur son visage Il était maintenant dans son tableau « Cavaliers bleus et sable rose » Il ne connu pas la gloire de son vivant Il s’était joué des couleurs librement Il tenait l’arc en ciel entre ses doigts Le huit mai mille neuf cent trois Au terme d’un douloureux chemin S’éteignit doucement Paul Gauguin La chose simplement d’elle-même arriva Comme la nuit se fait lorsque le jour s’en va.