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Le Jour D’après – Prélude

de Raphaël Kahan

- « Les furtifs, êtres de chair et de sons, métabolisent animaux, minéraux ou végétaux pour alimenter leurs métamorphoses incessantes ». - « Tu n’en a jamais vu ? » demanda Jean. - « Non, jamais, mais j’ai eu plusieurs fois la sensation de leur présence » répondit Frank. - « Ce sont comme des fantômes alors ! » - « Non justement, ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas que ce sont des fantômes ». - « J’ai du mal à imaginer ce qu’ils peuvent être ». - « Je dirais que c’est une évolution de l’espèce, une transmutation, une transformation qui prend ce qu’il y a de meilleur autour de nous et l’intègre et le modifie en une entité harmonieuse ». - « Mais si on ne les voit pas, c’est un peu compliqué d’arriver à ton analyse non ? ». - « Tu comprendras quand tu sentiras leur présence autour de toi ». Les deux compères sont autour d’un feu au milieu de la forêt et ils sont équipés d’un matériel qui leur permet de percevoir les ultrasons ainsi que les déplacements d’énergies  nécessaires pour repérer ces nouvelles créatures. Ils font partie d’une expédition scientifique à la recherche de cette nouvelle forme de vie assimilée à une évolution Lamarckienne de l’humanité. Le démarrage d’une nouvelle espèce d’hominidés mais tellement différente de toute la chaîne précédente. Cette quête est primordiale pour l’avenir de la planète mais avant d’aller plus loin elle mérite quelques explications. En l’an 7 777, l’humanité est toujours présente sur la terre, même si un habitant de notre époque ne reconnaîtrait pas un seul espace connu, mais rien de plus normal. Pourtant la physionomie externe des humains est, à très peu de chose près, identique. L’essentiel des recherches humaines s’est concentré sur la santé, l’énergie et la préservation de l’environnement. La planète est usée, fatiguée, et même si elle est toujours vivante, cela se fait au prix de concessions qui ne pourront plus durer très longtemps. Le compte à rebours a commencé et la planète n’a plus que quelques dizaines d’années, au mieux une petite centaine d’années de répit, soit l’équivalent de quelques secondes rapportées à l’échelle planétaire. Malgré la limitation des émissions de carbone, il y a eu d’autres épisodes très tragiques dans l’évolution de l’humanité. Dans les années 2 000 jusqu’à plus de 3 000 ans, le niveau des eaux a recouvert plus de la moitié des terres émergées et en supprimant la même proportion de la population, à travers les pandémies, les tsunamis, et tous les dérèglements qui ont accompagné le réchauffement climatique, typhons, ouragans, tornades gigantesques, moussons démesurées, hivers interminables, suivis de famines, de guerres déclenchées par les invasions forcées et les maladies qui découlèrent de l’ensemble de ces changements. Les catastrophes naturelles provoquées par le réchauffement climatique furent à l’origine de nombreuses destructions matérielles. L’enfoncement des digues et les milliers de kilomètres carrés de terres immergées détruisirent des villes entières. Il y a eu de nombreuses victimes au cours de ces évènements, mais on put prévoir les endroits qui allaient être touchés dans une majorité des cas. Des mesures préventives furent mises en place, d’une manière suffisamment efficace pour limiter le nombre de victimes dans des proportions stupéfiantes. Les plus gros dégâts de ces cataclysmes furent provoqués par les dommages collatéraux. Les personnes déplacées durent être prises en charge dans des endroits peu équipés pour recevoir un tel afflux de population. Souvent le peu de place qui restait dans le pays sinistré ne permettait pas de recevoir cette population obligée d’investir un pays voisin. C’est à ce moment que les choses se gâtèrent. Les gens ne sont pas prêts à sacrifier leur espace vital pour aider des sinistrés. Les massacres et les génocides furent de plus en plus nombreux. Ils furent souvent suivis par des mesures de rétorsions de la part des populations restées en arrière. Ce furent ces conséquences des désordres de la nature qui provoquèrent le plus de victimes. Puis les hommes ont pu stabiliser l’augmentation de la température, non seulement par une diminution drastique de l’activité avec les confinements liés aux pandémies, la perte des habitants et de régions entières, mais aussi grâce à la découverte de plusieurs produits qui permirent d’appliquer dans l’atmosphère d’énormes cataplasmes gazeux. La température s’est stabilisée doucement pour atteindre un degré plus clément. Lentement les mers et les océans sont revenus à leur niveau précédent avec la consolidation des pôles et la reconstitution des glaciers. Le processus s’est étalé sur de nombreux siècles, mais d’autres découvertes importantes ont été réalisées, en particulier pour les nouvelles sources d’énergie. Un chercheur Chinois du nom de Li Wi Chan dans les années 3 200 pu pour la première fois déterminer les molécules constituant les trous noirs de notre galaxie et lancer les premiers fondements de la théorie de l’antimatière qui permit quelques siècles plus tard de créer un carburant inodore, incolore, écologique, mais avec une puissance extraordinaire et sans limites quant à son exploitation. Mais avant d’y arriver, le nucléaire, soit disant sans dangers pour la population, utilisé au maximum pour remplacer les énergies fossiles, avait pollué une grande partie de la planète bleue. Les conséquences furent tragiques pour les habitants car l’espérance de vie redescendit au niveau connu au moyen âge dans les années 1 000 et fut accompagnée de nombreuses malformations génétiques. Certaines régions furent plus touchées que d’autres, et les handicaps se transmirent aux descendants. Des stérilisations de masses furent pratiquées, et des zones entières de la planète devinrent d’énormes ghettos. Pour le repeuplement, on développa des couveuses in-vitro qui produisaient des bébés à la demande. Des infirmières puis des formateurs et des éducateurs les prenaient en charge jusqu’à leur majorité ou leur entrée dans la vie professionnelle. Ils vivaient tous ensemble dans de grands centres très protégés de la taille de villes moyennes, avec des espaces dédiés à la formation où ils étaient pensionnaires, mais également des magasins, des restaurants, des cinémas, des équipements sportifs et des services municipaux qui entretenaient le tout. Cette configuration perdurait toujours du temps de Frank, elle fut même fortement développée et ces cités recouvraient maintenant l’ensemble de la planète. Comme les populations étaient plus stables, les parents participaient également à l’éducation de leurs enfants qui n’étaient pas entièrement laissés à la charge des éducateurs. C’est dans une de ces villes, au centre de l’Afrique du Sud, en l’an 4 342 qu’un chercheur Nathan Deville fit une découverte qui allait faire passer l’humanité dans une nouvelle phase. Les recherches génétiques permirent à l’époque de cloner des individus et permettre d’avoir des réserves d’organes en parfait état. Ils étaient tous remplaçables, même le cerveau. Le professeur Anglais Robert Manching en 3 954 avait découvert que l’essence d’une plante particulière la Parjansianne déclenchait la sécrétion par le cerveau d’une substance anti rejet. Ce traitement se faisait en plusieurs prises, soit en respirant les essences de la plante comme un grog, soit en inhalant avec une paille ses extrait séchés en poudre, comme un rail de cocaïne. Fort de ces découvertes qui permirent à Nathan Manching de partir d’un socle conséquent, celui-ci créa une puce informatique hybride en partie vivante. Elle agissait comme les puces mémoires des ordinateurs, sauf qu’elle était greffée à un organisme vivant qui la connectait directement aux neurones et constituait une base de données extraordinaire. Chaque personne greffée pouvait emmagasiner des connaissances inimaginables et comme ces puces étaient vivantes, les informations étaient directement connectées à ses neurones et restituées aussi rapidement, à la seule différence que le stock de connaissances devenait sans limites. Ces opérations pouvaient avoir lieu à naissance et évoluaient exactement de la même manière que les autres cellules du cerveau, et se multipliaient au fur et à mesure de la croissance. Une partie était électronique et une minuscule connexion située près de la tempe permettait de les charger avec des bibliothèques de données, puis la partie électronique était absorbée et intégrée totalement dans la partie vivante de la cellule puis phagocytée dans le magma des neurones. Le branchement était invisible, car il était constitué de filaments aussi fins que des cheveux qui s’enchevêtraient ensemble. Pour se connecter il suffisait d’approcher une télécommande spéciale équipée de ces mêmes filaments. Ils étaient comme aimantés les uns aux autres et s’entortillaient dans un nœud compact qui déclenchait le démarrage des séquences de chargement des données. Grâce à cette nouvelle possibilité, le nombre de découvertes liées à une plus vaste connaissance détenue par le cerveau des hommes permettait d’accélérer la recherche. Mais cette nouvelle innovation pris de nombreuses années pour se développer, car au début, seulement quelques personnes pouvaient en bénéficier vu son prix très coûteux. Les personnes sélectionnées n’étaient pas forcément les plus inventives mais seulement les plus riches. Elles utilisaient souvent ces nouvelles possibilités pour gagner encore plus d’argent et de pouvoirs. Cela provoqua des désastres économiques et des violences qui ralentirent plus qu’ils n’aidèrent l’innovation et la création des nouvelles technologies du futur. Deville tout comme Copernic ne vit pas les effets de ses découvertes même s’il mourut après sa cent quatre vingtième année, ce qui n’était pas rare à cette époque. Sa découverte devint de plus en plus controversée, car ses effets furent longtemps plus néfastes que le bien que l’on en aurait attendu. On était allé trop loin dans le jeu de l’apprenti sorcier et il fallait revenir en arrière sous peine de déclencher des désastres irréversibles. Ce qui coûtait extrêmement cher n’était pas l’opération, mais la consistance de ces petites puces. Elles demandaient un travail extraordinaire de création. Les organismes vivants étaient infiniment petits et fragiles jusqu’à la fin de leur incubation ainsi que leurs greffons informatiques faits de matière autodestructible, un peu comme les fils des chirurgiens qui disparaissent avec la cicatrisation. Cela était indispensable pour qu’ils soient absorbés par la partie vivante après chaque chargement des données. Les incubateurs et des appareils calibrés avec une précision de nano microns rendaient ces manipulations extrêmement coûteuses. Un délinquant riche peut faire beaucoup de dégâts lorsqu’il fomente une révolution ou un coup d’état pour son propre compte. Ce sont les hors la loi plus modestes qui permirent d’arrêter ces années d’agitation planétaire. Malgré leur nombre restreint, ces nouveaux génies furent une proie très intéressante car ils portaient un trésor sur leur tête. Il suffisait de la leur couper et de trouver un chirurgien assez habile pour inoculer les cellules convoitées. Elles étaient beaucoup plus résistantes après leur inoculation. C’était un jeu d’enfant de les implanter dans un autre crâne moins fortuné, mais suffisamment riche pour se payer quelques tueurs sans scrupules. Les agressions devenaient de plus en plus nombreuses et elles se finissaient souvent en carnage, car les nouveaux nantis ne sortaient plus qu’avec leurs gardes du corps. Pour ne plus risquer leur tête systématiquement, les nouvelles opérations se firent dans le ventre, au cœur des intestins et un cordon reliait les cellules au cerveau. Un peu moins efficaces, les temps de connexions étaient plus longs, mais on n’était plus obligé de couper la tête des gens pour obtenir le butin. Les greffés avaient deux centres de commandement, dans le cerveau et dans le ventre. Un peu comme les dinosaures gigantesques au jurassique, qui avaient un cerveau relais au niveau du garrot pour pouvoir irriguer l’ensemble de leur système nerveux, mais pas pour les mêmes raisons. Cependant les préleveurs de cellules de stockage n’étaient pas chirurgiens et ne faisaient pas dans la dentelle, et de temps en temps un homme ou une femme se retrouvait les intestins à l’air étirés sur des mètres. Pour retrouver l’excroissance en forme de croissant qui représentait l’habitacle des cellules tant convoitées, certains n’hésitaient pas à fouiller eux-mêmes dans les entrailles de leurs victimes. La mort était encore plus longue que si on leur avait coupé la tête, mais avec les progrès de la médecine, si on arrivait à les récupérer à temps, ils pouvaient toujours s’en sortir. Alors pour se préserver, les nantis arrêtèrent de se faire inoculer ces cellules et en firent profiter des scientifiques ou des chercheurs à leur service, mais anonymes et exemptes de convoitises. Ainsi, cette découverte prit sa véritable expansion, car ces personnes étaient efficaces dans leurs recherches. Rapidement on trouva le moyen de créer les cellules pour un montant abordable et même si tout le monde ne pouvait pas en profiter, elles ne furent plus convoitées de la même manière, des millions de personnes en furent dotées et les progrès repartirent de plus belle. Frank avait beaucoup étudié cette période, et même si sa spécialité ne se situait pas dans le développement de ces puces, il avait toujours été intrigué par cette découverte qui permettait à l’humanité de faire des pas de géants. Cette période l’intéressait aussi car elle était parsemée d’intrigues, sous le prétexte de la recherche ou de la préservation de ces puces, plein d’autres exactions avaient lieu. Il était fasciné par les intrigues policières courantes à cette époque. Les découvertes spatiales devinrent de plus en plus nombreuses. Si on n’avait toujours pas trouvé de planètes habitables, on arrivait à extraire des matières premières et des minerais d’autres galaxies, malgré les distances. Des gros cargos ultra rapides traversaient la galaxie et des procédés permettaient de réduire la taille et le poids de la matière transportée en la bombardant de faisceaux de champs gravitationnels. Les robots se développaient, et ils ressemblaient de plus en plus aux humains. Ils avaient la même souplesse de mouvement, un regard profond qui permettait de cerner une sorte de vie intérieure, ils étaient capables de prendre des décisions seuls et les mariages entre eux étaient autorisés depuis l’an 5 623. Ils avaient acquis une vie sentimentale. L’invention de Neuville s’était non seulement étendue aux cellules du cerveau, mais elle avait permis de développer des applications identiques à toutes les parties du corps humain. On pouvait inoculer des cellules mixtes sur toutes les parties du corps, le cœur, les poumons, les reins, le foie. Cela décuplait les performances de chaque organe, le sang affluait avec rapidité, la moelle osseuse était enrichie et créait des cellules plus nombreuses et résistantes, le cœur battait plus fort, les veines augmentait de souplesse et de solidité. Les performances des organes dotés d’une cellule étaient améliorées. Le germe d’un organisme vivant avec une puce munie d’un facilitateur de la partie à laquelle il était inoculé et qui serait lentement phagocyté. Ces cellules se transmettaient génétiquement aux enfants, qui n’avaient plus besoin de se les faire inoculer. La longévité pouvait parfois atteindre 500 ans. Les cellules vieillissaient tout doucement et les effets de l’âge arrivaient beaucoup plus lentement. Cependant les hommes étaient aussi un peu comme des robots car ils étaient formés de ces ADN hybrides, sauf qu’ils n’obéissaient pas aux mêmes règles. La grande révolte des robots commença en l’an 6 015. Cette période fut très remarquable par les progrès spectaculaires de la chirurgie réparatrice. Les corps mutilés des robots étaient remplacés par des organes humains et vice versa, grâce toujours aux développements et à l’amélioration du procédé de Neuville sur les cellules hybrides. Au bout de plusieurs années de combats, les robots étaient en partie humains et les humains en partie robots. On ne pouvait plus dire de manière précise qui était un robot et qui était un homme, une trêve fut demandée dans les deux camps et la guerre s’arrêta. Les robots avaient gagné, les hommes les avaient construits à leur image et ils les avaient si bien imités qu’ils en étaient devenus eux-mêmes. Après les sentiments, ils acquéraient une âme. Ils pouvaient même avoir des enfants et après le mariage des robots entre eux, les mariages mixtes furent non seulement légaux mais fortement préconisés. Ces nouveaux habitants hybrides de la terre avaient énormément évolué même si leur apparence physique semblait la même. D’abord leur organisme beaucoup plus résistant s’adaptait lentement aux effets des changements de l’atmosphère et se transformait aux rythmes des siècles avec les produits polluants et la radioactivité. Un habitant du deuxième millénaire ne résisterait pas à l’atmosphère de cette époque. Pourtant les progrès n’allaient pas assez vite pour pallier à la rapidité à laquelle la terre se dégradait. Les industries étaient maintenant presque toutes délocalisées dans plusieurs galaxies et les nombreux convois intergalactiques ramenaient sans arrêt de quoi fabriquer tous les produits dont on avait besoin. La dégradation terrestre était un mouvement qui avait commencé de nombreux siècles plus tôt et qui se perpétuait en ce jour du printemps 7 777. Cela se traduisait par de nombreuses irruptions volcaniques qui fissuraient la terre et créaient des destructions de plus en plus importantes. Si on ne trouvait pas rapidement une terre habitable, la rob humanité allait très certainement disparaître dans très peu de temps. La recherche effrénée de nouvelles planètes nécessitait la fabrication d’oxygène liquide en énorme quantité pour approvisionner les vaisseaux spatiaux d’exploration dans leur quête de la vie. La conséquence était l’appauvrissement de l’air en oxygène. Au lieu d’être à 21 %, elle était tombée à moins de 15 % et continuait à descendre lentement. L’issue semblait trop aléatoire et il fallait explorer d’autres domaines. C’est à cette époque seulement que les progrès sur l’espace-temps prirent leur essor. Les recherches avaient dans un premier temps trouvé des portes spatio-temporelles pour accélérer les vaisseaux, augmenter leur vitesse en leur faisant franchir des millions de kilomètres à travers les glissements dans ces espaces allié à la propulsion liée à l’énergie contenue dans les trous noirs. Les premières découvertes primordiales permirent de maîtriser, et d’inventer le premier vaisseau à remonter le temps. Si on ne pouvait pas trouver d’échappatoires dans les étoiles, il fallait en trouver une en cherchant dans le temps ce qui nous avait échappé pour que nous en arrivions à cette situation. Il fallait bouger quelques paramètres qui permettraient de repousser la fin de la planète. Frank était un rob humain depuis plusieurs générations et il possédait les qualités requises pour tenter l’expérience et remonter le temps pour la première fois aussi loin. Il ferait partie d’une expédition composée de quatre personnes. Depuis de nombreuses années il y avait eu des dizaines de tentatives, certaines avaient été réalisées avec beaucoup de succès, d’autres avaient échoué et de nombreux explorateurs n’étaient jamais revenus. On n’avait jamais retrouvé, ni les corps, ni les machines qui auraient permis de comprendre les raisons de ces échecs. Maintenant les expéditions se maîtrisaient beaucoup mieux, et aucun accident notable ne s’était produit depuis plus de vingt ans. La fiabilité des connaissances sur le passé et le futur étaient suffisantes pour se permettre d’aborder le présent avec plus de sérénité. L’objectif de la nouvelle expédition était de revenir en l’an 5811 pour vérifier certaines hypothèses. Il semble qu’une nouvelle forme de vie était apparue à cette époque, mais elle avait été éradiquée de la surface de la terre par incompréhension comme souvent dans l’histoire de l’humanité. Après de nombreuses recherches, on avait même réussi à localiser précisément l’endroit où il y avait eu la plus forte concentration de cette nouvelle forme de vie. Avec les découvertes actuelles on s’était rendu compte de l’efficacité de caractéristiques de ces mutations rapportées au monde d’aujourd’hui. Ces êtres possédaient la faculté de pouvoir voyager dans l’espace sans être affectés par les désagréments physiques grâce à leur possibilité de mutation et de transformation. Si on pouvait reproduire ces capacités sur les habitants de l’an 7 777, alors tout n’était pas perdu. L’aventure de Frank et Jean commence ici.

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